Camuffamenti nella grande guerra
L'albero un prezioso alleato lungo la linea del fronte. Anche di escamotage pseudonaturali si viveva al fronte, al tempo della grande guerra. E così un albero camuffato talvolta poteva risultare decisivo per sorprendere il nemico in avvicinamento.
Una tecnica molto in voga tra i francesi. In pratica il "trucco" consisteva nel sostituire alberi morti con alberi finti corazzati. Il procedimento era particolarmente lungo e prevedeva l'individuazione di un albero morto vicino la linea del fronte. Individuato l'esemplare, veniva fotografato e riprodotto a mano libera da quelli che erano artisti in tutto e per tutto. La difficoltà stava nel dover svolgere queste operazioni sotto i pericolosi occhi nemici.
A questo punto veniva realizzata la replica dell'originale, contornata da una superficie esterna di ferro verniciato, nelle forme della corteccia. Poi si sradicava il modello originale e si piantava quello simulato nello stesso punto esatto. Nella cavità interna trovava posto un tubo di ferro per appollaiarsi su un sedile che permetteva al soldato preposto di osservare il nemico da alcuni fori creati nelle pareti dell'albero. L'inganno fu escogitato prima dai francesi, che poi passarono le nozioni agli inglesi. Solo in un secondo momento venne adottato anche dai tedeschi. E c'è chi lasciò anche la sua firma dentro quei blocchi. Una breve ma efficace storia, per questo piccolo "cavallo di troia al contrario", dei tempi moderni.
Testimonianza da un diario di guerra:
"Pendant plusieurs nuits de suite, les servants furent mobilisés pour dresser "l'arbre observatoire". Ce faux arbre, aux parois d'acier épais avait été réalisé par la section de camouflage en imitation scrupuleuse de l'un des grands peupliers de la route d'Albert à Péronne. Tous les détails, y compris les branches déchiquetées et la trace des éclats d'obus dans le tronc avaient été fidèlement reproduits. On creusa d'abord au pied de l'arbre modèle une immense fosse destinée à lui servir de tombe. Puis, de silencieuses et nocturnes manœuvres de force traînèrent à pied d'œuvre l'arbre sosie. Enfin, en une nuit, cinquante hommes travaillèrent pendant huit heures pour abattre l'arbre vivant et dresser à sa place son suppléant métallique. Réussite complète. Un boyau étroit creusé dans le fossé de la route permettait d'accéder au pied de ce cheval de Troie d'un nouveau genre. À l'intérieur, grâce à des crampons de fer, on s'élevait à six ou huit mètres. En poussant un petit volet, on découvrait les positions d'infanterie allemande en vue cavalière. Des fils téléphoniques permettaient à l'artilleur de régler son tir sur un adversaire tout proche. Celui-ci ne soupçonnait pas que la foudre provenait de ce grand arbre si visible à trois cents mètres des lignes."
"Pendant plusieurs nuits de suite, les servants furent mobilisés pour dresser "l'arbre observatoire". Ce faux arbre, aux parois d'acier épais avait été réalisé par la section de camouflage en imitation scrupuleuse de l'un des grands peupliers de la route d'Albert à Péronne. Tous les détails, y compris les branches déchiquetées et la trace des éclats d'obus dans le tronc avaient été fidèlement reproduits. On creusa d'abord au pied de l'arbre modèle une immense fosse destinée à lui servir de tombe. Puis, de silencieuses et nocturnes manœuvres de force traînèrent à pied d'œuvre l'arbre sosie. Enfin, en une nuit, cinquante hommes travaillèrent pendant huit heures pour abattre l'arbre vivant et dresser à sa place son suppléant métallique. Réussite complète. Un boyau étroit creusé dans le fossé de la route permettait d'accéder au pied de ce cheval de Troie d'un nouveau genre. À l'intérieur, grâce à des crampons de fer, on s'élevait à six ou huit mètres. En poussant un petit volet, on découvrait les positions d'infanterie allemande en vue cavalière. Des fils téléphoniques permettaient à l'artilleur de régler son tir sur un adversaire tout proche. Celui-ci ne soupçonnait pas que la foudre provenait de ce grand arbre si visible à trois cents mètres des lignes."